"L’Algérie bien placée pour se lancer dans la construction des navires"

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« La position géographique de l’Algérie est un atout majeur pour la modernisation et le développement de l’activité navale « , a affirmé hier Ali Sali, DG adjoint de l’ERENAV Située sur une façade maritime de plus de 1.200 km sur l’une des principales routes maritimes internationales (canal de Suez, détroit de Gibraltar), la position géographique de l’Algérie est un atout pour la modernisation de cette activité industrielle, a fait valoir dans un entretien à l’APS Ali Sali, directeur général adjoint à l’Entreprise chargée de la réparation navale (ERENAV). Et pour donner du crédit à cette information, Ali Sali a sérié un certain nombres d’atouts que présente la position géographique du pays pour aspirer à développer cette industrie. C’est ainsi qu’il affirme que  » Plus de 220.000 navires sillonnent annuellement la mer méditerranée dont plus de 10.000 font escale dans les ports algériens « , A ces atouts qui permettent la possibilité d’ériger une véritable industrie navale, Ali Sali a ajouté que le fait que” le climat méditerranéen est caractérisé par un plus grand nombre de jours de travail sans intempéries” . Si les besoins du marché algérien sont  » énormes  » selon le responsable, il n’en demeure pas moins que les navires de sauvetage en haute mer, de lutte contre la pollution et de navires de lutte contre les incendies sont indispensables et peuvent être d’un grand secours lors des catastrophes maritimes au lieu de faire appel aux compétences étrangères avec tout ce que cela implique comme grosses dépenses. . Enfin, il est utile de preciser que les besoins du marché algérien pour la construction navale sont estimés à 3,6 milliards d’euros sur dix ans (environ 370 milliards de DA), alors que ceux de la réparation navale sont évalués à près de 180 millions d’euros (environ 18,5 milliards de DA) en cinq ans, selon ce cadre.

F.Z

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