Quel avenir pour les PPDRI ?

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Des projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI), attribués au profit de plusieurs villages de la commune d’Amalou, ont été réduits à leur portion congrue, nous apprennent les responsables de la municipalité.

«On nous a octroyé trois PPDRI, mais les programmes proposés par l’APC en 2011 ont été amputés des ¾», se désole Mr Djamel Azzoug, le maire d’Amalou. Selon le P/APC, les instances publiques en charge de l’exécution des actions collectives sur le budget d’équipement de l’Etat, se sont désengagées les unes après les autres. «A présent, il ne reste plus que le secteur des forêts, auquel échoit quelques opérations relatives notamment à l’ouverture de pistes, le captage de sources et l’amélioration foncière», relève notre interlocuteur. Même les actions individuelles, impliquant un apport pécuniaire des citoyens adhérents et le concours des fonds privés, ont subi le même sort. Le volume des quotas attribués a été drastiquement revu à la baisse. Les infortunés souscripteurs des villages Ighil N’tala, Ath Djaâd, Ikherchouchen, Ighil Iguenni et Tighermine, nous ont fait part de leur profonde déception de voir une pléthore d’investissements qu’ils avaient à cœur de concrétiser, finir en eau de boudin. «J’ai constitué un dossier solide comme roc et j’étais disposé à sacrifier mon bas-de-laine pour donner corps à mon projet. Hélas, l’administration en a décidé autrement», dira, désappointé un postulant du village Tighermine, porteur d’un projet dans la filière apicole. Après s’être monté le bourrichon, bien des souscripteurs à ces projets territorialisés, se voient donc astreints d’en faire le deuil. Désormais, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour dégoter un hypothétique poste de travail. «Franchement, c’est l’impasse, depuis que mon projet est tombé à l’eau et mon rêve avec», lâche, ulcéré un adhérent au PPDRI d’Ighil Iguenni.

N. Maouche

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