La daïra de Béni Douala au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou et qui englobe quatre communes de plus de soixante mille habitants, demeure toujours sans infrastructure bancaire. Du coup, les clients sont contraints de parcourir des kilomètres vers d’autres localités limitrophes, ou aller jusqu’à la ville des Genets pour effectuer le retrait : «C’est vraiment dommage ! Une localité comme la nôtre est toujours dépourvue d’une structure aussi importante. Béni Douala contient des centaines d’émigrés, et qui trouvent du mal pour retirer leur pension ou pour une simple opération bancaire», dira ce septuagénaire qui nous fait part de sa maladie qui ne lui permet pas de faire de longs déplacements. «Je souffre de maladies chronique, le diabète et l’hypertension». Il est utile de souligner que l’acquisition d’une agence de la BADR avait été prévue le début de l’année écoulée. Rappelons également qu’une commission de la tutelle avait même fait une visite de travail dans ce sens à l’ex-CNAS à la commune de Béni Douala. Le P/APC indiquera que les locaux de cet édifice nécessitent seulement de petits travaux de rafistolage. Il ajoute avoir proposé à cette commission une assiette foncière. «Effectivement, les responsables de la wilaya ont effectué une visite de travail à l’ex-CNAS l’année passé. Mais cette dernière n’est jamais revenue, et n’a même pas donné de suite à ce propos», expliquera notre interlocuteur. Il y a lieu de signaler que l’inexistence d’une banque, notamment la BADR, dans la région, pénalise plus d’un : les agriculteurs, les émigrés et les retraités dépendant de cette dernière sont les plus touchés, sans omettre les prétendants aux différents dispositifs (CNAC par exemple) ou autres crédits de consommation.
A. G.
