Les citoyens réclament la réfection de leur quartier

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Les citoyens du quartier des 120 logements et plus précisément, ceux résidant au niveau du lieudit ‘’l’axe financier’’, situé en plein cœur du chef-lieu de la wilaya, réclament la réfection de leur cité. Ainsi, ces habitants nous ont fait part de leur ras-le bol, quant à cette situation qu’ils ont jugé intolérable. En effet, ce quartier qui se trouve à proximité de la Caisse nationale des retraités (CNR), et de la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS), se trouve dans un état de délabrement avancé et c’est le moins que l’on puisse dire. Route cabossée, canaux d’assainissement à ciel ouvert et détritus en tout genre jonchent les ruelles de cette cité. Selon un habitant, les autorités municipales auraient été informées via diverses requêtes, mais rien n’a été fait à ce jour, d’après les dires de ce résidant : ‘’On a saisi le P/APC de Bouira à plusieurs reprises, afin qu’il mette fin à notre calvaire. Cependant, les services communaux n’ont qu’un seul mot à la bouche : Patience ! ‘’. Et d’enchainer : ‘’Notre patience à des limites ! Qu’est ce que cela peut coûter à la commune d’effectuer quelques travaux de bitumage et d’assainissement ? ‘’, s’est-il interrogé. Smaïl, un autre habitant de ce quartier, s’est dit outré par tant de négligence et de laisser-aller de la part des autorités locales : ‘’Comment se fait-il que des quartiers voisins aient pu bénéficier de certains aménagements et pas nous. ? En plus, cela fait presque deux ans qu’on s’égosille à demander la réfection de notre quartier’’. Avant d’ajouter d’un air furieux : ‘’C’est peut-être dû au fait que les autres quartiers ont incendié des pneus lors du mois de janvier dernier…Si c’est cela qui a incité les autorités à bouger, alors, ce n’est guère difficile !‘’, a-t-il menacé.

D’ailleurs, lors de la récente visite du ministre du travail et de l’assurance sociale en compagnie du wali, pour inspecter les nouveaux sièges de la CNR et la CNAS, les citoyens de ce quartier, ont voulu interpeller le premier magistrat de la wilaya sur leur situation. Néanmoins, le service d’ordre présent en force sur les lieux avait empêché discrètement ces citoyens de le faire. : ‘’Ce n’est que partie remise !’’, s’exclamera Omar, un jeune habitant de cette cité.

Ramdane B.

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