Un projet d’implantation d’un lycée a été enfin accordé pour Ighram, une commune située à quelques kilomètres du chef-lieu d’Akbou. Connue pour le nombre considérable d’élèves faisant le déplacement jusqu’à Akbou, un lycée pour la localité était devenu plus qu’une nécessité. «On a fait un recensement pour savoir le nombre d’élèves inscrits dans les trois établissements d’Akbou et cela a donné 399 lycéens ; un nombre énorme», nous explique Mr Iskounene, adjoint au maire. Cela fait plus de trois ans que les responsables locaux sollicitent la direction de la wilaya afin de bénéficier de ce projet, mais il faut attendre le mois de février de l’année en cours pour qu’il soit accordé. Inscrit dans le programme de développement sectoriel, «ce lycée aura une capacité de 800 places pédagogiques et un service de demi-pension de 200 repas par jour», apprend-on d’un responsable municipal. Pour la mise en œuvre de ce projet, notre interlocuteur nous explique : «On est à l’état actuel dans la localisation du terrain, d’où le projet sera projeté dans ce cas, on a repéré un endroit propice qui est le lieu dit Bien Aârch, relevant du domaine privé de l’Etat. Cette infrastructure éducative prendra en charge tous les élèves provenant des villages d’Ighram et ses limitrophes». Cet établissement va sans doute faire le bonheur de plusieurs parents ainsi que leurs enfants inscrits en secondaire et qui rendent chaque jour aux différents lycées à Akbou, sachant que le transport scolaire dans cette région fait défaut. D’ailleurs, les parents d’élèves avaient exprimé à plusieurs reprises leur mécontentement vis-à-vis de la situation. «Ma fille est obligée de se lever à 6h du matin pour qu’elle puisse assister aux cours à 8h, sachant que les bus se font rare à Azouna», martèle un parent d’élève.
Menad Chalal