Le collectif des chefs d’entreprises accuse le P/APC

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Le collectif des chefs d’entreprises d’Azeffoun, dans la wilaya de Tizi-ouzou, accuse dans une déclaration parvenue, hier, à notre rédaction, le P/APC d’avoir attribué des marchés « de gré à gré sans passer par la voie réglementaire des appels d’offre ».

Ils réclament, de ce fait, qu’une enquête soit diligentée afin d’élucider cette affaire. La localité d’Azeffoun fait partie des régions qui ont le plus souffert des dernières intempéries qui ont sévi dans le nord du pays. Notamment pour ce qui est des zones rurales où les dégâts sont beaucoup plus importants. Les crédits alloués par l’état aux communes sinistrées ont été « une occasion pour mettre en œuvre des projets pour réparer les dégâts ». Des projets dont la réalisation reviendrait à celui qui décrochera le marché après soumission. Selon le communiqué ces démarches n’auraient pas été respectées par le P/APC d’Azeffoun. Ce dernier, aurait, ajoute le document, «confié des projets sans respecter la réglementation ». En effet, selon les déclarations de notre interlocuteur, représentant du collectif en question, « en tout, trois projets de réhabilitation des communes sinistrées ont été confiés directement de gré à gré sans passer par l’appel d’offre ». Ceci, au moment où « nous, les entrepreneurs de la localité nous nous rendions au siège de la commune afin de nous enquérir d’éventuels projets appropriés à ce sinistre, et ce afin de préparer nos soumissions ». Chose qui n’arrivera jamais, étant donné « qu’on s’est retrouvé devant le fait accompli », ajoutera-t-il. Le bénéficiaire de ces trois projets « est un entrepreneur hors commune. Comme si aucune autre entreprise n’existait à Azeffoun », se plaint le collectif. Il s’agit là assurent les entrepreneurs dans leur déclaration, d’une violation de la réglementation et que «la manière dont ont été confiés ces projets n’a pas suivi la réglementation propre à ce genre d’affectation ». Chose qui n’a pas manqué de faire monter les entrepreneurs, de la région qui n’arrivent pas à comprendre une telle démarche, au créneau, ajoute le même représentant. Les trois projets en question, dont l’un serait déjà achevé seraient estimés à près d’un milliard cent de centimes. La requête signée par pas moins de huit (8) entrepreneurs de la région intervient, de ce fait, afin de « dénoncer vivement», écrivent-ils, ces pratiques illégales. Mais aussi, pour demander l’ouverture d’une enquête des services de l’Etat pour éclaircir les « dessous de cette affaire et décider des mesures à prendre à l’encontre de ce P/APC », signalent-ils.

T. Ch.

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