Les travailleurs face à la mondialisation

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Situer les contraintes subies par les syndicats et appréhender les mutations induites par la mondialisation dans le domaine du travail est le but recherché par l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), département de l’éducation et de la formation professionnelle de la wilaya de Béjaïa, qui a organisé sur trois jours à l’hôtel Zephyt, un séminaire sur l’environnement international, le syndicalisme à l’heure de la mondialisation, en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert et la commission européenne.

L’ensemble des communications, présentées par les conférenciers syndicalistes, a porté sur la mondialisation et ses effets sur l’intégration régionale et le monde du travail.

Il s’agit, selon M. Mezhoud Arezki, de l’UGTA de Béjaïa département éducatioin, qui a présenté une allocution sur le syndicalisme à l’heure de la mondialisation : “de bien situer les contraintes qui entravent les travailleurs et les syndicats dans leur exercice”. Et d’ajouter “qu’à l’heure de la mondialisation, qui est une réalité incontournable et irréversible, l’ensemble des syndicats doivent se poser la question fondamentale, celle de savoir comment doit s’organiser le rapport de force entre les intérêts représentés dans cette nouvelle société globale”.

M. Mezhoud a ensuite mis en exergue les effets de ce nouveau concept (mondialisation) qui va “au de-là d’une simple expansion du commerce international. Elle signifie un mouvement rapide et massif des capitaux financiers qui implique de profondes mutations politiques, économiques et sociales. Cela peut aller jusqu’à l’exclusion d’une grande partie de la population mondiale à cause du chômage et la précarité de l’emploi”. Il ajoutera “que le rôle des syndicats. Contrairement à celui des patronats est d’unifier les travailleurs dans le monde entier”. Cette analyse qui a pour objectif de défendre les intérêts des travailleurs, se veut comme solution aux problèmes que rencontrent ces structures. “Et il est impératif pour ces derniers de participer à la définition de la mondialisation et de la rendre profitable à tous les hommes”, résumera-t-il.

Pour conclure cette rencontre, les conférenciers se sont mis d’accord sur la nécessité pour les travailleurs de s’organiser en intégrant les jeunes travailleurs qui constituent une base importante et de s’adapter aux nouvelles formes de travail.

Fati Lahiani

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