L'association des handicapés en quête d'un local

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« Nous vivons le même problème depuis des années », nous a dit M. Azrarak Boualem, en sa qualité de président de l’Association des handicapés pour l’insertion par le travail (AHIT) de la commune de Draâ El Mizan. Et de nous expliquer: « Notre siège n’est pas adéquat. Nos adhérents ne peuvent même pas descendre l’escalier. C’est inaccessible. D’ailleurs, même les neuf micros ordinateurs que nous avons acquis ne servent à rien. Or, au départ, nous avions voulu lancer des cours d’initiation à l’informatique, mais ce n’est pas possible », nous a-t-il expliqué. Notre interlocuteur nous a appris que l’association a décroché une aide de cent cinquante millions de centimes pour lancer une unité de production de poterie. « Nous réitérons notre appel aux autorités de nous affecter un local pour lancer cette activité. Notre objectif est de lancer cette activité pour donner des postes de travail à nos adhérents », a-t-il souligné. Pour M. Azrarak Boualem, le handicapé peut être tout de même utile pour la société pourvu qu’on l’insère par le travail. Il est temps aussi d’augmenter la pension des bénéficiaires de l’AFS et même appliquer la circulaire ministérielle qui oblige les institutions à réserver un 1% de postes existants aux handicapés. « La célébration du 14 mars ne doit pas se limiter à des paroles, mais il faut que cette date devienne concrète en prenant les doléances de cette frange de la société », a conclu notre interlocuteur. En définitive, les handicapés vivent d’autres problèmes plus épineux quotidiennement surtout quand ils manquent de couverture sociale et sanitaire.

Amar Ouramdane

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