Tadmaït / L'incivisme gagne du terrain

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Le petit pont, à la limite des cités dites « Tchina » (Les Orangers) et « Baghdad » à Tadmaït présente une image des plus répugnantes. A une extrémité c’est une décharge sauvage, à l’autre, c’est un tas de fumier qui accueille tout visiteur ou passager. Les locaux y sont habitués depuis très longtemps puisqu’ils sont les responsables de la situation. Les pluies, déchets, fumiers et boue s’entremêlent et les piétons passent sans se soucier des microbes qu’ils pourraient véhiculer sur les semelles de leurs chaussures, contaminant ainsi l’intérieur de leurs foyers. En été ce sont des odeurs infernales qui s’y dégagent à longueur de journée et de nuit. Tout cela est aggravé par la prolifération des rats, des mouches et des moustiques. « Des mesures ont été prises pour l’interdiction de tout dépôt d’ordures ménagères ou de fumier sur le pont en question. L’éleveur de bovins a été sommé verbalement de se charger de son fumier, mais peine perdue! ». Ont indiqué les autorités locales. La réglementation autorise l’autorité locale à procéder à une autre forme de sommation. Il suffit de l’exécuter. Sur le pont, coule le ruisseau « Adbelli » prenant sa source du même nom, à quelques encablures plus haut, vers les Monts Sidi Ali Bounab, ce ruisseau est pollué. Il se jette à l’Oued Sébaou. L’environnement accuse un sale coup! L’incivisme gagne du terrain d’une façon inquiétante ! Il est à signaler que la cité « Baghdad » nécessite une prise en charge complète: avaloirs, fossés à curer, trottoirs, routes à butiner entre autres travaux qui demandent une urgence. La piste secondaire menant vers la deuxième école primaire, vers le haut, est à prendre au sérieux et dans l’immédiat : nivellement, couche de sable à entasser en attendant la couche de bitume. Les lotissements 1 et 2 sont dans un état identique. Ce qui a poussé les citoyens à fermer le siège de l’APC durant la journée du 29 novembre dernier. A la cité CNEP, du centre ville, c’est un problème de caniveaux et d’avaloirs qui est signalé. « La DUC est au courant de tous ces problèmes » note-t-on avec amertume.

Tarek Mohamed

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