Après un long suspens, depuis avant-hier, on commence à y voir un peu plus clair et on en sait davantage sur la composante de cette liste. Même si rien d’officiel n’a encore filtré il n’en demeure pas moins que des fuites ont permis au commun des citoyens de se fixer. Et sans surprise aucune, ce sont des candidats dont les noms ont largement circulé dans le tout Bouira comme étant les principaux favoris qui figurent en pôle position sur cette liste du plus vieux parti de l’opposition, qui seraient retenus par la commission nationale de la validation des candidatures du FFS. Celle-ci a donc tranché en optant pour le candidat Ahmed Betatache qui conduir a la liste du FFS à Bouira. L’élu de l’APW et secrétaire national du par ti aux Affaires Maghr ébin es ser a secondé par Djamel Bahloul, actuel secrétaire du parti aux Droits de l’Homme. La troisième place, elle, échoit à l’actuel fédéral du parti, en l’occurrence Saïd Derradj. Cependant, et à la surprise générale, pas la moindre trace de Zoubir Messaoudi sur ladite liste. Ce dernier, coordinateur de wilaya du syndicat Cnapest, était l’un des candidats pressentis et avait même été sollicité par la population. C’est du moins ce qu’affirment certains cercles proches du parti. Il faut dire que la liste, confectionnée par la commission nationale de validation du parti, n’a pas fait que des heureux, bien au contraire, certaines indiscrétions parlent avec insistance d’un mécontentement généralisé au sein de la base militante du parti. A en croire certaines informations qui nous sont parvenues, de nombr euses sections du FFS à travers la wilaya de Bouira rejettent catégoriquement la composante de la liste qu’ils ont vivement critiquée. D’ailleurs, bon nombr e de sections envisageraient d’introduire des recours dans les prochaines heures. En tout cas, et à moins que l’instance suprême du parti ne revoit le classement des uns et des autres, à la faveur de l’examen des recours, le parti d’Ait Ahmed risque d’être confronté à un conflit interne qui ne dit pas son nom. Un conflit dont se serait volontiers passé le plus vieux parti d’opposition algérien à moins de deux mois du scrutin.
D. M.