« Plus de 700 malades sont sur la liste d’attente »

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Le président de l’association SOS Hépatite Abdelhamid Bouallag a affirmé hier à Alger, que plus de 700 malades attendent leur traitement. Dénonçant la pénurie de médicaments dans les hôpitaux, ainsi que la mauvaise prise en charge. « Des malades meurent à cause de la rupture de stocks » s’est indigné le président de l’association SOS Hépatites lors d’une conférence de presse, organisée hier à la maison de la presse Tahar Djaout. Précisant que plus de 700 sujets atteints d´hépatites B et C attendent leur traitement depuis plusieurs mois. Mettant l’accent sur la négligence des pouvoirs publics concernant la prise en charge de cette maladie, qui doit être soignées par des traitements sans interruption, ce qui n’est pas le cas actuellement, puisque les ruptures de stocks répétées compliquent la situation des malades. Le président de l’association SOS Hépatite à tenu à évoquer également le problème du manque des PCR, selon lui seuls deux appareils existent en Algérie, l’un au CHU Mustapha Bacha, et l’autre à l’Institut Pasteur d’Algérie. « Le ministre de la Santé en place durant cette époque, a promis d´acquérir des PCR, des appareils pour la détection des charges virales mais rien n’a été fait » a-t-il dit. Dans le même sillage, les malades qui ont pris part à la conférence de presse ont dénoncé avec force la mauvaise prise en charge dans les hôpitaux et le manque de suivi, ainsi qu’une pénurie de médicaments notamment dans les zones reculées. « Les hôpitaux de sud n’ont pas les moyens de traitement de cette maladie, on n’a même pas des spécialistes » a noté la représentante de l’association SOS hépatite dans la wilaya d’El Oued. De ce fait, le président de l’association va plus loin encore, en menaçant d’investir la rue d’ici une dizaine de jours si les autorités n’apportent pas des solutions concrètes, pour les doléances des malades. « on va organiser un sit-in devant le ministère de la santé et de la réforme hospitalière si nos doléances ne seront pas pris en charge notamment l’approvisionnement en matière de médicaments et la disponibilité de vaccin pour l’hépatite B », a indiqué le même responsable. Par ailleurs le docteur Mesbah, représentant du ministère de la Santé a assuré que le ministère installera prochainement des PCR, afin de décentraliser la prise en charge des malades.

Samira Saïdj

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