Un projet de 100 logements sociaux attribué

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Parmi les communes rurales, celle de Frikat n’a pas bénéficié de quotas très importants en matière de logements, à l’exception de ceux qui sont déjà entamés.

Jusque en 2005, le nombre de logements sociaux se comptait sur les doigts d’une seule main surtout que le premier programme APC/ CNEP (24 logements) avait fait l’objet de squatt. Ce n’est qu’après, qu’une autre vingtaine de logements a été lancée et enfin attribuée aux bénéficiaires. D’autres programmes datant même des années 90 sont en cours, mais ils ne sont ni achevés ni réceptionnés. En dépit de ce retard, les autorités locales, faut-il le dire, ont quand même pu récupérer une assiette foncière après avoir attribué des logements aux familles vivant dans les bidonvilles de ce chef-lieu. D’ailleurs, ce terrain est vite réservé au programme de la résorption de l’habitat précaire. Au courant de la semaine écoulée, une commission de choix de terrain composée de tous les services de la daïra de Draâ El Mizan dont la Slep et la Such s’est déplacée à Frikat où elle a procédé au choix de terrain pour lancer un projet de cent logements sociaux locatifs. Actuellement, bien que la majorité des demandeurs opte pour l’aide à l’habitat rural, le maire reçoit des centaines de demandes de logements sociaux. « C’est vrai que notre commune est la première au niveau de la wilaya à bénéficier d’un quota très important en matière d’aides à l’habitat rural, mais il y a certains quand même qui n’ont pas de terrain ou encore qui n’ont pas de moyens pour lancer les travaux avant de bénéficier de cette aide. Je crois qu’il faut encourager quand même le logement social, car c’est plus accessible aux familles démunies », telle est la réponse d’un demandeur à ce sujet. A Frikat, l’autre frange en attente de logements reste celle des fonctionnaires. Ces derniers souhaitent que leur municipalité bénéficie de logements promotionnels aidés (LPA) l’ex LSP. « Tout le monde ouvre droit au logement, sauf nous les fonctionnaires. Pour le logement social, nous sommes écartés en raison de notre social, pour le logement dans le cadre de l’habitat rural, c’est la même chose.

Nous espérons que les autorités locales obtiennent quelques programmes dans le LSP. C’est la seule issue pour nous d’avoir un logement », pense ce professeur dans un collège qui aurait déposé un dossier à l’APC de Draâ El Mizan.

Amar Ouramdane

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