Le commissaire du FCNAFA, Si El Hachimi Assad qui dit vouloir faire du festival un véritable miroir du cinéma Amazigh, regrette toutefois le manque flagrant, constaté dans les salles de cinéma au niveau de Tizi-Ouzou
Le commissaire du festival du film Amazigh, Si El Hachemi Assad, se dit entièrement satisfait du déroulement de cette douzième édition du FCNAFA dont le coup d’envoi a été donné samedi soir au théâtre Kateb Yacine de Tizi-Ouzou. « Nous sommes très satisfaits du déroulement de cette douzième édition. L’ensemble des invités a répondu présent, et aucune défection n’a été enregistrée. Le programme tracé se déroule comme prévu, que ce soit au chef lieu de Tizi-Ouzou ou au niveau des autres villes retenues pour ce festival, à savoir Larbaa Nath Irathen, Draa El Mizan, Tigzirt et Tizi Rached. La nouveauté cette saison réside dans les ateliers de cinéma qui auront lieu au niveau des localités citées, à l’instar de l’atelier de doublage des films en Tamazight, ainsi que celui consacré aux petits films et qui sera destiné aux jeunes réalisateurs. Cet atelier sera encadré par des spécialistes espagnols, il se déroulera au niveau de l’auberge de jeunes de Tizi-Rached », nous a déclaré le premier responsable du festival, qui a tenu également à saluer l’ensemble des délégations étrangères qui ont répondu présentes, dont celle de la Libye, invitée d’honneur de cette douzième édition. Notre interlocuteur qui dit vouloir faire du festival un véritable miroir du cinéma Amazigh, regrette toutefois le manque flagrant, constaté dans les salles de cinéma au niveau de Tizi-Ouzou, tout en souhaitant voir les choses s’améliorer dans le futur car dit-il : « il ne peut y avoir de cinéma sans salles ».
Propos recueillis par Ali.C