Les véhicules saisis par les différents services de contrôle routier et confiés aux communes pour être gardés en fourrière avant d’être vendus aux enchères publiques, sont parfois laissés à l’abandon durant des années, a-t-on appris. Dans la commune de Seddouk par exemple, ce sont un semi-remorque et deux véhicules légers qui ont été confiés à la fourrière depuis des lustres et qui moisissent au parc communal. Leur état se dégrade au fil des ans sans qu’aucune mesure de vente aux enchères publiques, comme le veut la tradition n’ait été prise, dira Hamid Adnani, le secrétaire général de l’APC qui précise, par ailleurs, que ce matériel rendra de grands services à la commune de Seddouk qui souffre d’un manque de véhicules roulants, si on le lui cède bien évidemment. «Pour le transport du TVO, on fait appel à des transporteurs de marchandises privés alors que le semi-remorque qui est en fourrière et se dégrade au fil des ans, pourra rendre de grands services à notre commune. Un véhicule léger de marque Express est totalement réformé par l’usure, tandis qu’un autre de marque Hyundai tient toujours le coup et pourra encore servir. On se demande pourquoi les services chargés de leur liquidation tardent à les vendre aux enchères publiques comme il est d’usage ou, le cas échéant, les affecter à la commune de Seddouk qui en a grandement besoin. Cela nous permettra aussi de gagner de la place dans le parc communal», a-t-il déclaré.
L. Beddar