Ouled Abbes installe une commission d’enquête

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Le ministre de la santé et de la réforme hospitalière, Djamal Ould Abbès, a annoncé jeudi à Alger que son département a mis en place une enquête sur la distribution des produits pharmaceutiques, tout en estimant que le problème de la pénurie de médicaments sera réglé à la fin avril.

Le problème de la pénurie de médicaments qui a pris en otage la vie de plusieurs malades, et qui a suscité une grande polémique, sera pris en charge définitivement la fin du moi prochain selon le ministre de la santé et de la réforme hospitalière. De ce fait, le département de ’Ould Abbes a décidé en premier lieu, de mettre en place une enquête sur la distribution de produits pharmaceutiques. « On a chargé 30 inspecteurs d’enquêter sur les distributeurs dont certains, stockent les médicaments dans l’attente de leur rareté sur le marché ou d’une forte demande », a déclaré le ministre en marge de la séance plénière du Conseil de la Nation, consacrée aux questions orales. Tout en qualifiant de « criminels » les importateurs qui n’ont pas respecté les programmes signés avec le ministère le 15 novembre 2011. Selon le premier responsable de la santé le règlement de la problématique de pénurie qui a touché certains médicaments sera fait grâce à l’intervention de la pharmacie centrale. « La nouvelle loi régissant la PCH lui permet de conclure des marchés de gré à gré avec les laboratoires » a t il dit. Précisant que son département importera les médicaments de base omis par les opérateurs privés , « le ministère a contacté les laboratoires producteurs de ses médicaments et recourra à son budget consacré aux médicaments pour assurer leur disponibilité » a indiqué le même responsable. Pour rappel, le ministre de la santé avait pris la décision de suspendre provisoirement 46 directeurs d’hôpitaux publics de leurs fonctions, pour ne pas avoir présenté les prévisions des besoins de leurs établissements en matière de médicaments. « Un directeur incapable d’élaborer des prévisions sur les besoins de son établissements en médicaments doit quitter le secteur de la santé et ne pas priver le malade du droit aux soins », a noté le ministre.

Samira Saïdj

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