Le projet de réalisation d’une bibliothèque au chef-lieu communal de Tizi N’Tleta n’est toujours pas lancé. Rappelons que ledit projet avait été accordé à la municipalité dans le cadre des fonds communs des collectivités locales (FCCL) de l’année 2007, et une enveloppe de 15 millions a été allouée. Apres tant d’années de retard, les habitants du chef-lieu demandent le devenir de cet important projet. «Nous avons en effet fermé le siège de l’APC l’année passée pour protester contre la dégradation de notre cadre de vie, mais aussi la réalisation d’infrastructures pour la masse juvénile qui demeure sans encadrement, ni d’espace de loisir, ni stade ni bibliothèque, c’est vraiment abdominale, les autres communes, leurs projets sont achevés et ce n’est pas le cas pour la notre», fulminera un jeune. Son camarade enchaînera : «Nous demandons pour la énième fois le lancement du projet qui tarde à avoir le jour, sinon, nous allons recourir au mouvement de protestation.», martèlera-t-il. Par ailleurs, le projet de réalisation d’un stade communal sis à proximité du siège de la mairie est renvoyé lui aussi aux calendes grecques. Selon une étude faite depuis déjà plus an, une estimation de plus de 7 milliards est nécessaire pour sa concrétisation : «Nous avons engagé un bureau d’étude pour la réalisation de cette infrastructure qui coûtera selon l’étude plus de sept milliards de centimes. A l’heure, nous avons effectué l’axe menant vers l’enceinte de la structure et idem les travaux de terrassements qui ont coûté à l’APC plus de cent millions que nous avons prélevés sur le budget communal», a affirmé le maire. Pour l’heure, les jeunes se déplacent au stade de Mechtras, ou encore à Ouadhias pour un match de football. Dans les villages, les trois foyers de jeunes ne sont pas encore achevés depuis l’année 2009. La salle de soins au village d’Aït L’hadj Ali n’est pas encore, elle non plus, inscrite. Bien que les habitants aient à maintes reprises réclamé sa réalisation.
B. K.