Le secteur de la formation professionnelle paralysé

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Après la non-satisfaction de la plate-forme de revendications déposée au département de tutelle, le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) a décidé de réinvestir la rue, encore une fois, en observant une grève aujourd’hui et demain.

Cette décision a été prise à l’issue des travaux du conseil national, qui s’est tenu le début du mois dernier. De ce fait, les travailleurs de la formation professionnelle renouent avec la protestation.

Un appel pour deux jours de grève a été lancé par le SNTFP, après la non prise en charge de la liste des doléances déposée au ministère de la tutelle, depuis le 12 mars 2099. « Cette action est une réponse à la non-satisfaction de nos revendications » lit-on dans le communiqué rendu public par le SNTFP. Précisant que la sourde oreille du ministère de la tutelle et la non prise en charge des revendications des travailleurs est une attitude méprisante qui influe négativement sur leur rendement.

Parmi les revendications du SNTFP figure, la révision du régime indemnitaire, de tous les travailleurs, modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels avec leur intégration dans le secteur, et l’abrogation de l’arrêté ministériel interdisant aux enseignants du secteur l’accès au poste du directeur de centre de formation. Le même syndicat réclame aussi la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur, la prime du sud et accorder aux fonctionnaires le droit de connaître la note d’évaluation servant de base pour le calcul de la prime de rendement.

Le SNTFP veut également connaître le sort de 0,5% des ouvres sociales destiné à la caisse du logement et savoir qui en bénéficie. En effet le même syndicat a appelé à la dissolution du fond national de péréquation des œuvres sociales (FNPO) qui contient 27 membres, dont 15 sont des représentants de l’UGTA, et qui a échoué dans la gestion des œuvres sociales du secteur de la formation professionnelle.

«Il faut décentraliser la gestion de ces fonds dans chaque secteur, afin de faciliter la surveillance à l’administration et aux partenaires sociaux», a suggéré le SNTFP. Pour rappel, les travailleurs de la formation professionnelle ont observé déjà une grève de deux jours durant au courant du mois passé.

Samira Saïdj

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