Les habitants des villages Belayel et Tiniri dans la commune d’Ighil Ali, sont aux prises avec une sévère crise d’eau potable.
Selon M. Bouhadi, le premier magistrat de la commune, le problème découle de l’insuffisance du débit des nappes d’eau alimentant par gravité les deux localités. «Nous recevons le précieux liquide à raison d’une seule fois par semaine, parfois moins. En période de grosses chaleurs comme la saison estivale, la situation devient plus alambiquée», confesse un citoyen de Tiniri, un village éloigné de quelque 20 km du chef-lieu de la commune. «Ici, ajoute un autre habitant du même village, la corvée d’eau est devenue incontournable, comme au bon vieux temps. Alors, il vaut mieux disposer d’un véhicule ou, à défaut, avoir une monture pour espérer se tirer d’affaire. Des assertions, du reste corroborées par les propos du maire d’Ighil Ali, selon lequel, la solidarité entre villageois joue à outrance. «Il y a plusieurs forages, notamment à Belayal. Ces forages réalisés par des citoyens avec leurs propres moyens sont mis gracieusement à la disposition de la population», soutient le P/APC. Notre interlocuteur concède, cependant, que cet élan de solidarité pour précieux et indispensable qu’il soit, demeure insuffisant pour résoudre la problématique de l’eau potable au niveau de ces deux villages.
L’équation soluble dans… l’eau de Tichy Haf
En revanche, l’édile d’Ighil Ali déclare fonder ses espoirs sur le raccordement de sa circonscription à l’eau du barrage Tichy Haf, comme unique solution pérenne. «D’autant plus, nous fait-il savoir, que le volet relatif à l’étude de ce projet est en voix d’achèvement». «Les travaux d’adduction, enchaine-t-il, démarreront aussitôt l’étude achevée». Incidemment, tous les patelins de la commune et qui sont, peu ou proue, touchés par la pénurie d’eau, verront leur alimentation s’améliorer sensiblement. «La vétusté de la conduite de refoulement nous donne du fil à retordre. Les fuites dont elle est l’objet génèrent des perturbations cycliques dans la desserte alimentant nos villages», dispose M. Bouhadi, manifestement soulagé par les perspectives prometteuses.
N. Maouche

