Le cinquième congrès de l’union locale UGTA de la zone industrielle Aïssat Idir s’est ouvert, hier, au niveau de l’hôpital psychiatrique Fernane Hanafi.
L’élection des membres de la commission exécutive ainsi que des membres du secrétariat de l’union locale, étaient, entre autres, les volets plus importants de l’ordre du jour de l’organisme syndical de la zone industrielle Aïssat Idir de Tizi-Ouzou, qui regroupe de grandes entreprises, à l’image de l’ENIEM, la SNVI, NAFTAL et l’ORAC. L’ouverture des assises de ce cinquième congrès a été marquée par l’allocution du secrétaire général de l’union de wilaya, M. Bachir Ramdani, et par plusieurs prises de paroles de participants et invités, tels que les P/APC d’Irdjen et de Larbâa Nath Irathen, ainsi qu’un membre de l’APW. Dans son allocution M. Ramdani s’est longuement étalé sur la situation des travailleurs, en général, ainsi que l’état du développement économique et de l’investissement dans la wilaya de Tizi-Ouzou. L’orateur a insisté sur la précarité de l’emploi et les conditions sociales des travailleurs, notamment pour les bénéficiaires des contrats IAIG et du pré emploi. Sur ce point, le secrétaire général de l’union locale UGTA, s’interroge en disant : « Quand auront-ils droit à un recrutement, à une retraite ? », ajoutant qu’il y a une « injustice à leur égard ».
R. S.