Samir Rekik rend hommage à la femme algérienne

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«La femme algérienne, face à la législation, la religion, la violence, les tabous et les fléaux de la société : regard comparatif sur les législations marocaine et tunisienne», tel est le titre du premier livre de Samir Rekik qui paraitra dans quelques jours aux éditions Edilivre (France). Un ouvrage d’environ 300 pages dédicacé par l’écrivaine Sandrine Apers. Face aux différents fléaux sociaux que vit notre société et face au problème d’émancipation de la femme, l’auteur s’est révolté en écrivant un livre pour tenter de lever le voile sur les différentes pratiques envers la femme algérienne et sa place dans la société. «Il ne peut pas faire beau si la moitié du ciel est obscure», comme dirait l’adage. «Samir Rekik, grâce à son ouvrage, va lever un grand nombre de préjugés, de tabous et de fausses idées concernant la place de la femme algérienne au sein de son pays et dans le monde. Il démontre avec brio, et je le rejoins totalement, qu’une partie de la société ne peut pas se servir et détourner la religion pour maltraiter les femmes et les enfants, tout comme il ne faut pas juger l’Islam à partir des agissements d’une minorité de musulmans extrémistes. La religion ne devrait jamais servir à perpétuer la violence. Ce n’est pas la religion qu’il convient de juger, ce sont les violences exercées par les hommes sur les plus faibles», Peut-on lire dans la préface de Sandrine Apers. Et de continuer : «Les violences et les violences sexuelles en particulier, sont une arme de destruction massive. Il ne s’agit pas de sexualité il s’agit bien de violence et de destruction, l’autre en face n’est plus qu’un objet, un esclave, il est transformé en instrument pour calmer ou éviter toutes les émotions ou sensations désagréables de l’agresseur», a-t-elle écrit. Né le 30 juin 1971 à la commune de Tizi n’Berber, dans la daïra d’Aokas (Béjaïa), Samir Rekik est cadre-responsable dans une société privée algérienne. En dehors de son travail, Samir est militant de la cause féminine, rédacteur et modérateur au journal média citoyen et collaborateur d’articles de réflexion dans divers quotidiens nationaux. Ses collaborations traitent principalement les différents fléaux sociaux, les tabous et la condition féminine. Outre ces qualités, l’auteur a milité durant les années 2000 dans divers associations culturelles de son village natal (Tizi n’Berber), comme secrétaire général de l’association culturelle «Tahar Djaout», coordinateur du collectif des associations de la commune, président de l’association de son quartier natal et aussi militant du mouvement des droits et libertés (MDL).

Reda Senoune

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