La section de Tazmalt du Front des Forces Socialistes, en présence du premier secrétaire du parti, Ali Laskri, a commémoré avant-hier, le 25e anniversaire du « lâche » assassinat du militant et avocat Ali Mecili, survenu le 7 avril 1987 à Paris.
Lors de cette rencontre qui s’est déroulée au niveau de la maison de jeunes de Tazmalt en présence d’une foule nombreuse, et après un bref aperçu historique sur la vie du défunt, suivi d’une projection de sa dernière intervention politique au sein du MDA (Mouvement Démocratique en Algérie) à Paris, quelques jours seulement avant son assassinat, M. Bouzid Amara, P/APC de Tazmalt, a présenté le bilan de l’exercice de l’exécutif communal, axant son intervention sur le triste sort réservé à sa commune qui reste, selon lui, « privée » d’une zone d’activité et qui souffre de l’épineux problème du foncier, citant l’exemple du lotissement Tiouririne 2 qui traîne depuis 2002 à ce jour. Puis, ce fut au tour d’un élu à l’APC qui annonçait son ralliement au FFS, avant de céder la parole à Khaled Tazaghart, candidat aux législatives, pour la présentation de la politique nationale du parti. Le dernier intervenant fut M. Ali Laskri, premier secrétaire du plus vieux parti d’opposition. Après avoir rendu un vibrant hommage au défunt Ali Mecili, il a tenu rappeler la décision du parti de participer aux législatives en révélant que « celle-ci (la participation) est une nécessité tactique pour s’inscrire dans notre ligne et notre stratégie, et personne ne pourra nous faire sortir de notre stratégie politique dont l’objectif est de construire pacifiquement l’alternative démocratique au régime despotique en Algérie, destructeur, mafieux et corrompu », avant d’enchaîner par cette mise une point à l’égard de ceux qui prônent le boycott en disant : « on n’a de leçon à recevoir de quiconque par rapport au boycott ou à la participation, notre décision d’opter pour la participation aux élections a été prise avec l’aval de notre base ». Pour le premier secrétaire, qui a évoqué la situation en Afrique du Nord, les contextes, régional et international, « ne nous permettent pas d’être absents et la violence nous maintient dans le sous-développement et la dictature », faisant allusion à l’arrêt du processus électoral des années 1990.
Achiou Lahlou