Les prix flambent à Boudjima

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Au rayon des fruits, les pommes et les bananes sont cédées respectivement à 200 et à 145 DA le kilo.

Les oranges, à peine “potables” quant à elles, oscillent entre 60 et 90 DA le kilo.

Depuis les dernières intempéries, les prix des fruits et légumes ne cessent d’augmenter, notamment la pomme de terre qui a atteint les 100 dinars.

Les prix des légumes et des fruits ont enregistré ces jours-ci, une augmentation vertigineuse, ce qui a suscité plusieurs points d’interrogations chez les citoyens. Ces derniers n’arrivent pas à comprendre les raisons de cette flambée, notamment pour la pomme de terre qui est devenue hors de portée des citoyens moyens depuis plusieurs jours.

Une tournée au marché hebdomadaire de Boudjima, le week-end qui vient de s’écouler, permet de constater le désarroi des clients qui n’arrivent pas à effectuer le minimum d’achats en produits de première nécessité et de large consommation, avec pomme de terre dont le prix varie entre 70 et 90 dinars le kg, la tomate, elle, qui est proposée à 90 dinars, les petit pois qui sont cédée à 120 dinars, la courgette à pas moins de 100 DA… Cette tendance à la hausse est constatée également pour les viandes rouge et blanche. Concernant les fruits, selon un citoyen rencontré au marché de Boudjima, « il vaut mieux ne pas regarder, au risque de se faire brûler les yeux !».

Les pommes et les bananes sont cédées respectivement à 200 et à 145 DA le kilo.

Les oranges quant à elles oscillent entre 60 et 90 DA Kilo. «Je ne comprends pas pourquoi toute cette cherté du moment que les produits sont disponibles en grande quantité», clame un autre citoyen. Pour comprendre la raison de cette situation, on a interrogé sur les lieux, certains commerçants pour connaitre leurs points de vue quant aux prix affichés. Pour la plupart, cette augmentation est due à l’absence de régulation du marché. Selon eux, le gouvernement doit mettre fin à ce problème. « Il faut être solidaire pour qu’on puisse réguler le marché », a souligné un commerçant.

Pour d’autres, cette hausse au détail est due à l’augmentation des prix dans les marchés de gros, ajoutant que cette hausse est liée aussi à la loi de l’offre et la demande. « Cette flambée est due au manque de contrôle. Les autorités ne font rien pour mettre fin à la spéculation », s’est indigné un citoyen. Estimant que la régulation du marché doit passer par un contrôle rigoureux et par l’implication des détaillants, lesquels, souvent, essayent par tous les moyens de s’enrichir vite sur le dos du consommateur. Entre les explications des vendeurs et les promesses des autorités, le citoyen algérien reste la seule victime, notamment les pauvres ménages qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois à cause de la cherté de la vie.

Rachida Arkam

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