Malaise dans le secteur de la sécurité sociale

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Les coordinations syndicales des travailleurs des secteurs de la sécurité sociale menacent de recourir à des mesures « extrêmes » à partir du 20 avril, dans le cas où leurs revendications n’étaient pas prises en charge par la tutelle. Dans une déclaration transmise à la rédaction, les coordinations syndicales des différentes directions du secteur de la sécurité sociale parlent d’une « discrimination », celle d’avoir été écartées de la décision de revalorisation des salaires qui a touché tous les autres secteurs depuis 2008. A travers leur missive, trois principaux points ont été soulevés par les signataires. Il s’agit notamment de la régularisation de date d’effet du point indiciaire « et ce, à compter de janvier 2008 jusqu’à 2010, à l’instar des autres organismes », lit-on. Le second point consiste en la nécessité de « régulariser le point indiciaire actuel à 45, à compter de Janvier 2012, date de la mise en application de la hausse indiquée pour le Snmg », expliquent les syndicalistes. Abondant dans ce même sens, les coordinations signataires déplorent, par ailleurs, l’absence d’une représentation nationale qui lutterait pour les revendications des travailleurs : « nous sommes victimes de l’absence d’une représentation nationale, à l’image d’une Fédération nationale des travailleurs de la sécurité sociale ». Entre autres revendications des cinq coordinations syndicales, signataires du document, à savoir CNAS, CASNOS, CNAC, FNPOS et CNR, on retrouve, « l’installation immédiate de la FNTSS, car la commission installée à cet effet semble oublier la raison de son existence ». Ils ajoutent : « C’est dans ce contexte là que notre tutelle s’est montrée intransigeante sur la date d’effet de 2010 avec un relèvement timide du point indiciaire qui ne reflète nullement le pouvoir d’achat ». Des revendications qui, écrivent-ils « sont bien scellées et non négociables du fait de leur légitimité ». La date butoir du 20 avril a été fixée par les signataires, pour la prise en charge de ces doléances des travailleurs du secteur. Dans le cas où celle-ci ne se réalisait pas, ils menacent de recourir à des mesures extrêmes, sans pour autant dire lesquelles. A signaler qu’une copie de ladite déclaration a été transmise, comme précisé par les coordination syndicales signataires, au ministère de la protection sociale et de l’emploi, ainsi qu’à la centrale syndicale de l’UGTA, en plus des différentes directions générales du secteur de la sécurité sociale.

T.Ch.

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