A quelques semaines seulement de la période des examens, les enseignants exerçant dans les quatre lycées d’Akbou ont, hier, suivi massivement une grève.
En effet, les élèves de Débih Cherif, Technicum, Mohammed Uharoune (ex-Hafsa), ainsi que celui de Chellata n’ont pas pu rejoindre leurs classes, hier, suite à une grève initiée par trois sections syndicales, notamment, celle des enseignants affiliés au Cnapest, (le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), qui a décidé d’entamer une grève illimitée à compter d’hier. Selon des syndicalistes, la mouture finale du statut particulier des travailleurs de l’éducation a été fortement contestée par ces derniers. Et sauf satisfaction totale de leurs revendications dites « légitimes », la grève menace de durer, a-t-on appris de l’un des enseignants grévistes. Par ailleurs, une autre action de protestation est revenue à la charge, à savoir, celle des OP et des corps communs. Une action qui est, tout de même, antérieure à celle du Cnapest d’environs deux jours. Ces derniers, faut-il le signaler, ont observé une grève pendant tout le mois de février. Outre les établissements secondaires, cette grève a également affecté ceux du moyen. D’ailleurs, plusieurs collégiens sont dans l’obligation de suivre les cours de l’après midi, le ventre vide, notamment, les bénéficiaires du DP (demi pensionnat). Entre temps, les parents d’élèves sont très inquiets quant au sort du parcours scolaire de leurs enfants. Ils estiment que dans ce contexte « seuls leurs enfants sont victimes ». Il est à noter que ladite grève a été décidée en marge du conseil national du Cnapest, tenu les 28 et 29 mars derniers à Boumerdès, avec la participation des représentants de 40 willayas.
Menad Chalal
