Des changements en vue

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La prochaine rentrée universitaire 2017-2018 sera caractérisée par certains changements.

En effet, quelques changements seront effectués dans les inscriptions électroniques à la prochaine rentrée, dont notamment l’avancement des dates des transferts qui auront lieu avant les inscriptions définitives, avec l’accord de délais définis pour les recours avant les inscriptions. «La date de la fin des transferts à l’université a été fixée pour le 5 août prochain, au moment où les inscriptions définitives débuteront le 2 septembre avant la rentrée officielle prévue le 12 du même mois», a annoncé, avant-hier, jeudi, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. S’exprimant dans un point de presse animé à l’issue de sa visite de travail effectuée au centre universitaire Morsli Abdellah de Tipasa, le ministre de tutelle a fait savoir qu’une facilitation des procédures d’inscription avec une réduction des documents exigés des étudiants «sont attendues à la prochaine rentrée universitaire». Il a cité à l’origine de cette amélioration le fait que le ministère de tutelle dispose d’une banque de données de l’Etat civil du ministère de l’Intérieur et de l’Office national des concours. Dans le cadre des préparatifs de la prochaine rentrée, le ministre a assuré que ses services sont fin prêts pour une rentrée universitaire calme et réussie, suite à l’introduction, a-t-il dit, de systèmes et programmes informatiques qui faciliteront les opérations d’inscription et de choix des spécialités universitaires, entre autres. Le premier responsable du secteur a souligné, à cet effet, l’importance exploitation des nouvelles technologies et des systèmes informatiques qui lui permettent, en tant que ministre, de suivre le déroulement des différentes inscriptions à partir de son bureau. Par ailleurs, et en ce qui concerne le meurtre du professeur universitaire Bachir Karaoui Sarhane, dimanche dernier, le ministre a appelé toute la famille universitaire à se soutenir afin de faire face à la violence en milieu universitaire. «La violence à l’université n’a pas atteint le degré de virulence colporté un peu partout», a estimé le ministre. À cet effet, il a mis en exergue le rôle des mass-médias dans le façonnage de l’opinion, particulièrement quand il s’agit de questions préoccupantes, citant à ce titre le meurtre du professeur universitaire, dont il a réitéré, encore une fois, le fait qu’il n’a aucune relation avec l’université, non sans exprimer son regret à l’égard de ce meurtre ignoble. Le ministre a, dans ce sens, annoncé l’introduction programmée du phénomène de la violence dans les prochains travaux du Conseil d’éthique et de déontologie de l’enseignement supérieur, qui sera consacré à différents points liés au secteur.

L. O. CH

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