Le centre ville de Draâ El-Mizan, notamment la route principale se dégrade de plus en plus.
Du rond-point faisant face à la station Naftal jusqu’à la sortie de la ville jouxtant le lycée Ali Mellah, des dizaines de nids-de poule entravent la circulation. D’ailleurs, les embouteillages se multiplient non seulement avec l’intense transition des camions de gros tonnage, mais aussi avec cette dégradation avancée. « C’est un calvaire. Si on ne sort pas avant 7 heures et demie, on risque d’arriver en retard à son travail. La ville suffoque », nous a dit un enseignant au Technicum. Tout le monde a entendu parler du projet de l’aménagement urbain auquel une cagnotte importante a été réservée, mais pour le moment, rien n’a été fait dans ce sens. Les autorités locales incombent ces embouteillages aux poids lourds qui traversent le centre-ville. Pour mettre un terme à cette situation, elles projettent le lancement d’un évitement allant de Tizi-Larbaâ jusqu’à la sortie de la ville. « Nous avons arraché une enveloppe financière très conséquente pour ce projet », nous avait déclaré le maire. Les responsables locaux aussi bien que les automobilistes attendent la réalisation de cette déviation. « Nous souffrons non seulement du flux de véhicules lourds, mais surtout de leur bruit. Dès quatre heures du matin, il est impossible de fermer l’œil », nous a déclaré un habitant d’un immeuble au centre-ville. Ce qu’il y a lieu d’ajouter est la multiplication de cratères, à l’image de l’intersection vers le lycée Hamdani et le siège de daïra. « C’est un autre cratère qui est apparu ces dernières 48 heures et qui s’ajoute à celui de l’entrée de la SAA du côté de la route principale. En tout cas, depuis les intempéries de février, cette route est devenue presque impraticable », nous a expliqué un riverain. Bien que les services de l’APC aient colmaté quelques nids-de poule, le problème n’est pas définitivement résolu. En définitive, la solution la plus adéquate consiste en le revêtement de cette route en béton bitumineux dans les règles de l’art ainsi que le lancement de cette déviation tant attendue.
Amar Ouramdane