La décharge contrôlée dans la commune de Béni Zmenzer dont la réalisation a coûté 11 milliards a été achevée il y a plusieurs mois déjà.
Cependant, les habitants de la localité continuent de jeter leurs ordures dans la décharge publique implantée au lieudit Taourirt. Cette décharge qui ne cesse de grossir au fil des années constitue l’un des points noirs de la commune, avec ses 13 villages, et de l’exécutif communal qui trouve énormément de difficultés pour acheminer ces amoncellements vers ladite décharge surtout que son parc roulant n’est pas bien loti en matériel adéquat pour satisfaire la demande en la matière. Cela favorise la prolifération et le dépôt des détritus dans les abords des chemins, c’est le cas d’ailleurs de la décharge sauvage de Belaouche. Les services municipaux procèdent à au nettoyage des lieux. «Ce lieu pollue l’environnement et des odeurs nauséabondes se dégagent de ces amas qui prolifèrent en un laps de temps assez court, en dépit de la collecte régulière assurée par l’APC», dira un habitant du quartier qui met en exergue la mise en marche de la décharge contrôlée. «Avec la décharge contrôlée, le problème sera sans doute définitivement résolu». Questionné à ce sujet, M. Chafa Amar, le P/APC affirme que les travaux de la décharge contrôlée sont achevés depuis quelques mois et qu’il ne reste que son équipement pour qu’elle soit opérationnelle. Il profite d’ailleurs de cette occasion pour lancer un appel aux services concernés afin de doter cette structure en matériel nécessaire. «Nous avons doté les différents lieux de la commune de 200 bacs à ordures et nous faisons la collecte quotidiennement au chef-lieu d’Alma et chaque deux jours dans les treize villages que compte Béni Zmenzer avec seulement deux camions, c’est dire que ce service souffre énormément», expliquera l’édile. En attendant la mise en marche de la décharge contrôlée, l’environnement se dégrade dans la municipalité en dépit des efforts consentis par les services de nettoyage de la mairie qui opèrent avec le peu de moyens existant.
Arezki G.