Un seul slogan : travailler plus

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Lors du discours qu’il a prononcé devant les cadres de l‘UGTA et les représentants des ouvriers, le président de la République a réitéré son soutien à la classe ouvrière et à ses représentants puis il a procédé à un diagnostic du secteur d’Etat et à ses difficultés actuelles. Certes, la conjoncture internationale n’a pas été particulièrement favorable aux entreprises nationales mais il y a aussi la mauvaise gestion de ces entreprises. Et si celles-ci existent encore, c’est avant tout grâce aux sommes colossales que l’Etat a été contraint d’injecter de façon continue à ces entreprises pour qu’elles ne mettent pas la clé sous le paillasson. A ceux qui revendiquent encore le «socialisme», c’est à dire l’économie dirigée, le président répond que si ce type d’économie est capable de sauver les entreprises algériennes, on n’hésiterait pas à le reconduire. Or, ce système a fait faillite, partout dans le monde, à commencer par l’ex-Union soviétique et les anciennes Démocraties populaires. Comment alors revendiquer ce système pour l’Algérie ?Il faut dire que l’économie de marché n’est plus un choix à faire aujourd’hui, puisqu’elle est le système économique qui domine le monde. Quant à la privatisation elle est également une nécessité c’est elle, avec la coopération des ouvriers, qui permettra de sauver les entreprises publiques. L’option n’est plus un tabou aujourd’hui puisque même l’UGTA y adhère. Aux gestionnaires mais aussi aux ouvriers d’apporter leur pierre à cette œuvre de reconstruction de l’économie nationale. Et comme l’a souligné, à plusieurs reprises le président, le slogan doit être pour tous : travailler plus !

S. Aït Larba

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