Le chef lieu communal de Naciria, à 40 km à l’est de Boumerdès, était hier en effervescence. Près de 500 personnes, venues des douars environnants, ont recouru encore une fois à la fermeture des sièges de la mairie et de la daïra, empêchant les employés et les usagers d’y accéder. Et ce, « en réaction, aux atermoiements des responsables locaux quant au règlement des nombreux problèmes liés à leur cadre de vie ». « Nous réclamons nos droits élémentaires », lancent des villageois en s’appesantissant sur les problèmes, de coupures d’eau, d’absence d’éclairage publics, du mauvais état de certaines ruelles et le non raccordement de leur agglomération au gaz de ville. Les représentants du douar Thassaman ont eux réclamé lors de cette manifestation, la construction de classes primaires pour leur progéniture en bas âge. Dans la foulée, les protestataires, qui s’insurgent contre le quasi-enclavement de leur commune, revendiquent aussi le réaménagement de la polyclinique du centre-ville, avec la mise en place d’un laboratoire d’analyses médicales et d’une salle de radiographie. Hier, le chef de daïa, a promis de prendre en charge les doléances des protestataires, a-t-on laissé entendre.
Salim Haddou
