Les habitants du versant nord de Tizi-Gheniff, dont la population s’élève à plus de onze mille habitants, ont eu finalement gain de cause après avoir occupé les sièges de mairie et de daïra durant trois jours.
Ils avaient même refoulé à deux reprises les délégations dépêchées par le wali lundi et mardi derniers, car ils voulaient un engagement écrit au sujet du raccordement des villages au réseau du gaz naturel et la couverture totale de cette commune en la matière. Ce n’est que dans l’après-midi de mercredi dernier et après plusieurs heures de discussion qu’ils ont obtenu cet écrit dont une copie nous a été remise par un représentant de la coordination des 27 villages. Dans ce procès verbal signé conjointement par le directeur de l’Energie et des Mines, par le P/APC de Tizi-Gheniff et par le chef de daïra de la même localité on peut lire les deux décisions retenues à cet effet. D’abord, il a été décidé d’instruire le plus rapidement possible le bureau d’études d’activer les études du versant nord de la commune pour la réalisation de l’alimentation en gaz. Ensuite, il est écrit que le directeur de la Sonelgaz et le ministère de l’Energie doivent être saisis pour inclure le versant nord dans l’appel d’offres au même titre que le versant sud prochainement dans le même avis. Il faut rappeler que les 27 comités de villages ont dénoncé que les quatre-vingts kilomètres accordés à la commune n’étaient guère suffisants pour la couverture effective de la municipalité. « Nous avons accepté ces décisions, mais nous restons toujours mobilisés jusqu’à la concrétisation de notre revendication. J’ajoute aussi qu’aucun chantier ne démarre les travaux si la totalité des lots n’était pas confiée à des entreprises », a insisté le représentant qui nous a remis la copie du PV. En fin de journée, la mairie et la daïra ont été libérées et les services ouverts aux citoyens. De leur part, les services de la direction de l’Energie et des Mines ont compris l’inquiétude des citoyens et se sont engagés à agir pour concrétiser ce qui a été retenu dans l’écrit.
Amar Ouramdane