Après un bref rappel historique et une mise au point adressée à ses détracteurs, notamment à la SG du PT, qui l’a vertement accusé samedi, d’avoir bloqué les réformes du président, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a vite enfilé son costume de Premier ministre en défendant le bilan de son gouvernement, avec à la clef un flash-back sur tous les projets réalisés ces dix dernières années sur le territoire de la wilaya, voire au-delà. Officiellement en meeting de campagne, Ahmed Ouyahia qui était hier à la salle Bleue, jouxtant le siège de la wilaya de Béjaïa, a indiqué aux militants et sympathisants de son parti, venus l’écouter, que l’Algérie restera « debout », tout en lançant « un missile » vers ceux qui recommandent l’ouverture des frontières. « Nous ne voulons pas construire l’Algérie avec des étrangers et des IDE, mais avec ses enfants », a-t-il souligné en rappelant les péripéties de l’affaire Djezzy. Le chef de file du RND a concédé à l’assistance quelques bribes d’informations sur la politique que compte mener, non pas son parti, mais son gouvernement. « Nous accorderons des aides à ceux qui veulent construire et investir. Nous allons débloquer 2000 milliards au profit des fellahs et 2000 autres seront destinés aux investisseurs sous forme de crédits », a-t-il révélé tout en prônant un retour au socialisme. « Sous le socialisme, l’Algérie se portait bien », a-t-il rappelé à l’assistance, qui a découvert un Ouyahia ultra souverainiste. Ahmed Ouyahia a, par ailleurs, fulminé contre les barons de « l’économie des conteneurs », tout en faisant remarquer que « la décentralisation » est le meilleur moyen pour réaliser tous les projets inscrits à l’indicatif de la wilaya de Béjaïa, citant le CHU, la pénétrante et tant d’autres projets inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014.
Dalil S.