L’ANP traque le GSPC

Partager

Déclenchées en riposte à l’attaque meurtrière ayant coûté la vie à deux gendarmes et blessé quatre autres, il y a quatre jours, à Tidjelabine les opérations de ratissage ciblant les maquis voisins risquent de s’étaler sur un temps assez long.Les services locaux de sécurité poursuivent leurs investigations pour démasquer les complicités ayant permis aux commandos du GSPC de planifier leur acte ignoble. Et d’autres informations indiquent que l’action offensive sera incessamment orientée notamment vers les maquis de Merchicha et M’rayel ayant leur prolongement jusqu’au massif de Bouzegza. C’est là, pratiquement, que se terrent le plus souvent les hordes sanguinaires d’El Feth et d’El Arkam. Il s’agirait, selon des sources locales, d’un endroit fortement boisé et au relief très accidenté qui peut contenir plusieurs grottes et caches naturelles. Après chaque attaque meurtrière ou exaction contre les civils sans défense, les hordes sanguinaires se retranchent dans cette zone. Ces lignes ennemies sont torpillées à partir d’hélicoptères de combat dès qu’elles sont localisées. Effectuée non loin de Bennoura et Keddara, début juillet dernier, une vaste opération militaire a permis la destruction d’au moins 3 camps du GSPC. Vu l’impossibilité de s’approcher des tanières intensément pilonnées, où l’on soupçonnait la présence de champs de mines, l’on ne pouvait connaître avec exactitude le nombre de terroristes éliminés.Sur les hauteurs de Thénia et Tidjelabine, des contingents de l’ANP cherchent des endroits stratégiques où se positionner. Tant à Ammal qu’à Keddara – versant est et ouest des maquis circonscrits – le mot d’ordre est lancé : “Quadriller et harceler sans cesse les terroristes encore en cavale”, comme préalable à leur anéantissement. Composée de plus d’une trentaine d’éléments, la horde sanguinaire, qui vient d’endeuiller d’autres familles suite à l’attaque meurtrière de Tidjelabine, inquiète les riverains. Les coups d’éclat de cette mouvance terroriste d’obédience salafiste s’ajoutent aux opérations de racket signalées deux jours auparavant à Mendora et Ouled Moussa relevant respectivement des circonscriptions de Zemmouri et Naciria. Les observateurs locaux de la scène sécuritaire expliquent eux, que le GSPC tente de récoller ses morceaux en utilisant l’argent du racket pour enrôler d’autres islamistes dans son organisation.

Salim Haddou

Partager