Madani et Hammouche étalent leur grande classe

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l Bien que les paires françaises aient décliné l’invitation à la dernière minute, ce qui a redonné certes à la compétition un caractère qui l’a confiné dans un cadre typiquement national, cela n’a affecté en aucun cas son niveau, qui est hautement élevé, et notamment sa phase finale qui a gratifié les nombreux spectateurs de matchs dignes de haute facture.L’Open 17 paires étaient en course, 5 seulement ont pu accrocher des places aux nationales qui a vu l’entrée en lice des joueuse de l’équipe nationale, d’une équipe de ACT Tizi Ouzou et d’une équipe de la GS Chlef.En tout, 12 paires réparties en 4 poules sont rentrées pour les huitièmes de finales qui ont vu les qualifications de 8 paires qui ont dû disputer les quarts de finales puis les demies et enfin la finale à l’issue de la première journée.Beaucoups de grandes joueuses n’ont pas pu faire du chemin dans ce tournoi même si leur valeur intrinsèques les qualifiaient amplement à l’image de Boulouiza éliminée aux opens, ou des sœurs Bouzar qui n’ont pu aller au-delà des seizièmes ou encore de Abderahim, les raison sont toutes simples, le choix de la partenaire dont le jeu ne s’accommode pas, ou n’ayant pas d’expérience dans le jeu en sable qui exige des techniques et des efforts poussés par rapport aux jeux en salle.C’est le cas de Bouchetta Meriem championne arabe ou de Azem Amina bien que primée n’ont pu atteindre que la 6e et la 7e place.Quoi qu’il en soit à partir des demies finales le jeu s’est enflammé pour voire les deux meilleures formations Hammouche Nabila l’autre championne arabe et sa coéquipière de l’équipe nationale, venir à bout des jeunes Bensalem Zohra et Harchiche Farah d’une part, et de l’autre encore deux joueuses de l’équipe nationale Oulmou Lydia et Mansouri Nawa sacrées meilleures défenseurs et bloqueuse du récent tournoi, venir à bout de l’équipe chélifienne Belhacène Cherifa et Ammour Sihem.Le grand public du vendredi a assisté à une finale magique, interminable qui a duré trois sets, j’allais dire d’égalité, du moment que le tie break est allé au-delà de sa limite puisqu’ils s’est achevé à 19/17 en faveur de la paire Madani Hammouche. Il a fallu d’une erreur d’Oulmou pour mettre fin au grand suspens qui a régné sur le terrain et qui a tenu en haleine le grand public émerveillé par autant de classe, de geste technique dont ont fait preuve aussi bien les vainqueurs et championnes que les vaincues qui n’ont pas demérité dans ce duel où le beach volley bgayeti en est sorti tout auréolé.

M. Oulhadj

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