Rachid Halet, tête de liste du FFS à Tizi Ouzou, accompagné de trois autres candidats, Nassim Sadeg, Hocine Didouche et Belkacem Benamar, a animé une conférence-débat, dans la soirée de dimanche dernier à Tadmaït dans la salle de cinéma de la ville.
La conférence s’est déroulée devant environ 150 citoyens venus écouter les candidats à la députation. Dans son intervention, Rachid Halet a défendu le slogan cher à la formation de Hocine Aït Ahmed, « ni Etat intégriste, ni Etat policier », pour couper court avec le discours des islamistes qui convoitent les voix des électeurs de la daïra de Draâ Ben Khedda. Il s’est étalé sur les préoccupations des populations, les urgences de l’heure et la nécessaire édification d’un Etat fort et démocratique, un « Etat national dans une gouvernance régionale ». Les autres candidats, eux aussi, se sont accordés à dire que la situation actuelle ne peut plus durer. « Si on veut le changement tant espéré il faut que la population s’implique, et c’est avec elle, et grâce à elle, que ce changement interviendra! », dira Nassim Sadeg. Pour Hocine Didouche, « le pourrissement de la situation arrange certains clans du pouvoir, et s’abstenir équivaut à leur donner encore l’occasion de rester aux postes qu’ils occupent comme si c’était des propriétés privées ! », et d’ajouter : « Le problème est politique. Il faut rendre la politique au peuple ! ». Il est à souligner que le 2ème de la liste, Karim Tabou, n’a pas donné signe de vie durant cette sortie. Les militants du FFS se demandent, d’ailleurs, ce qui se trame derrière sa défection, lui qui est pourtant réputé être un bon orateur et qui pourrait être très utile en cette campagne électorale. Reste à savoir quelle réaction aura la direction du parti par rapport à cela.
Arous Touil

