Les habitants du double chef-lieu de commune et de daïra de Maâtkas se plaignent de la chute de tension électrique et des disjonctions répétées des transformateurs. «Nous sommes vraiment pénalisés par les chutes du courant électrique. Dès 18 heures, on est plongés dans le noir. Les chutes de tension malmènent nos appareils électroménagers qui finissent par tomber en panne. Interpellés à plusieurs reprises, les services de la Sonelgaz ne veulent rien faire en vue de remédier à cette malencontreuse situation», fulminera un habitant. Pour en savoir plus sur ce qu’ont fait les responsables locaux en vue de remédier à ces disjonctions du réseau et aux récurrentes chutes de tension, nous avons interrogé le chef de daïra qui nous apprendra : «En effet, les chutes de tension et les pannes du réseau électrique sont quotidiennes. Nous avons, bien entendu, interpellé la société concernée qui vient de nous accorder un poste maçonné pour renforcer le réseau et mettre un terme définitif à son disfonctionnement. Le choix de l’assiette foncière est déjà fait. Il ne reste plus que la construction de la niche et l’installation de l’équipement nécessaire. Chose qui ne saurait tarder». Rappelons aussi que des centaines d’habitations au niveau des villages de la daïra demeurent à ce jour sans électricité. Une dizaine de foyers sont inscrits pour bénéficier du raccordement au réseau électrique dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 mais à ce jour, rien n’a été fait, au grand dam des nombreuses familles qui continuent de vivre dans le noir. Certains foyers ont eu recours à des branchements de fortune, d’autres s’éclairent à la chandelle, d’autres encore utilisent des groupes électrogènes. Sachant que le prix d’un paquet de bougies frôle les 100 Da et que le litre de gasoil coûte plus de 13 Da, il devient alors facile de comprendre que ces nombreuses familles aimeraient bien s’en passer de ces dépenses qui érodent davantage leur porte-monnaie. En ces moments de cherté et de vaches maigres, ces ménages aimeraient bien bénéficier de l’énergie électrique et économiser leurs modestes revenus.
Hocine T.