C’est sans doute le projet qui a pris le plus de temps pour sa concrétisation, du fait du grand retard entrepris dans toutes les phases de sa réalisation, à commencer par le choix de terrain et le démarrage des travaux. Il s’agit de la mise en œuvre au centre ville, d’une bibliothèque communale laissée au stade d’un projet inachevé à plus de 60%. Pourtant, il y a maintenant plus d’une année, le wali de Tizi-Ouzou avait ordonné aux services concernés, une réévaluation des coûts de réalisation de l’infrastructure.
Depuis, en dépit des demandes effectuées par les services techniques de l’APC, lesquels ont fait état bien avant de l’insuffisance de l’enveloppe accordée, faut-t-il le rappeler, dans le cadre des fonds communs des collectivités locales (FFCL). Toutefois, nous avons appris auprès des mêmes services que tout est rentré dans l’ordre, d’autant plus qu’une rallonge financière, correspondant presque à la somme demandée, a été libérée, ce qui a permis récemment de retenir une entreprise qui aura désormais la charge de terminer les travaux, à l’arrêt depuis plus de 2 ans. Essentiellement, ce qui reste à faire consistera en les séparations, étant donné que les dalles sont réalisées, en plus des finitions qui suivront pour enfin prétendre à la réception d’un rez de chaussée et de deux étages supérieurs. Pour rappel, le projet de la bibliothèque communale remonte à l’année 2006, l’assiette de terrain choisie pour son implantation a été délocalisée au centre ville au lieu d’un terrain situé à la périphérie. Ainsi donc, il se pourrait que d’ici une autre année, l’infrastructure à vocation culturelle sera prête pour accueillir une bibliothèque et surtout une médiathèque, dont la mise en service mettra fin au vide ressenti à Boghni dans le domaines culturel et des nouvelles technologies de la communication.
M. H