Avec cette difficile empoignade qu’ils livreront, à huis clos, au stade du 1er novembre d’El Harrach, face à l’équipe locale, ils ont l’intention de damer le pion aux capés du coach Charef, surtout après une semaine plutôt agitée, marquée par cette montée au créneau de leurs fans pour la raison que tout le monde connaît. N’empêche que cela reste un déplacement, pour le moins risqué pour les Béjaouis, devant une équipe en quête de rachat, qui essayera d’atténuer un tant soit peu la douleur toujours vive de tout El Harrach. Néanmoins, les camarades de Ouali, qui ont pris leurs quartiers depuis hier vendredi, à l’hôtel Adghir de la ville côtière de Bordj El Kiffan, pour une meilleure concentration sur ce rendez-vous, entendent mettre tous les atouts de leur côté et revenir avec un résultat probant, comme ils l’avaient si bien fait lors de la 24e journée à El Eulma où ils avaient justement profité du huis clos infligé au Babya pour signer une précieuse victoire. Ceci de l’avis même du coach en chef, Alain Michel, qui mise beaucoup sur les deux prochaines rencontres, face à l’USMH et le MCO, pour conforter les chances de son team à remporter le titre tant convoité surtout que les résultats de la dernière mise à jour ont beaucoup profité aux Vert et Rouge qui gardent ainsi leur place de dauphin avec seulement un petit point de retard sur le leader. Cela étant, les Béjaouis, qui ont défrayé la chronique locale avec ce mouvement de grève unique dans les annales du club pour protester contre la direction qui tarde à les régulariser financièrement, avant d’être rassurés par le président du CSA, semblent déterminés à poursuivre leur série de bons résultats dans la conquête du podium. Et ils ont largement les capacités pour prendre à défaut cette formation harrachie dans son antre même, pourvu vu que Maiza et ses camarades se concentrent pleinement sur leur sujet pour enchainer avec un 4e succès et confirmer leur suprématie sur les banlieusards algérois. Les Vert et Rouge ont toujours imposé leur loi aux Jaune et Noir sur leurs terres, depuis plusieurs années déjà.
B. Ouari