La grève continue dans les écoles

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Comme prévu, l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) a mis, hier, sa menace de grève d’une semaine renouvelable à exécution.

Les travailleurs de l’éducation, faut-il le rappeler ont décidé de monter au créneau pour dénoncer les lacunes enregistrées dans le nouveau statut particulier des travailleurs de l’éducation. Lors de notre virée à travers certains établissements scolaires de la capitale, un grand nombre d’élèves, apparemment désœuvrés, ont été contraints de rebrousser chemin. Cette action de protestation intervient suite à la grève d’« avertissement » de deux jours tenue les 24 et 25 avril dernier, mais aucune suite positive n’a été donnée à leur mouvement de grève. Le mot d’ordre d’une grève d’une semaine lancé par l’Unpef a été largement suivi. Le taux de suivi est estimé à 83% à Tizi-Ouzou, 75% à Bouira et Alger centre, 70% à Alger-Ouest, 65% à Alger-Est, 51% à Béjaia. «C’est un taux de suivi satisfaisant pour un premier jour de grève », avoue M. Sarni coordinateur de wilaya de l’Unpef. Ce dernier avise que « La grève illimitée des enseignants des deux cycles, primaire et secondaire, sera rehaussée à son deuxième jours (aujourd’hui Ndr) par d’autres actions de protestation. Un rassemblement est en effet prévu en début de matinée devant le siège de la direction de l’éducation locale, et une marche, des enseignants des deux cycles concernés, est par la suite prévue vers le siège de la wilaya ». Pour sa part, le représentant de l’Unpef à Bouira, a réitéré l’engagement des travailleurs de l’éducation « à poursuivre la lutte, afin d’obtenir un statut digne ». Dans la foulée, ce syndicaliste s’est dit satisfait de l’adhésion ‘’ massive’’ des personnels à ce mouvement de protestation à Bouira. Les travailleurs de l’éducation nationale veulent, à travers leur action, exiger « l’intégration de certaines catégories d’enseignants du cycle primaire ou moyen dans des postes correspondants à leur profil, en application des lois et règlements et cela sans conditions, sont également fortement exprimées par le syndicat, le droit des adjoints de l’éducation à la promotion dans leur carrière et à leur intégration dans la catégorie 10 au lieu de 8 ». En outre, ces protestataires réclament « la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaires ».

L.O.Challal, Ramdane B et T. Ch.

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