Mohdeb Abdelmalek, tête de liste du FNJS à Bejaia, a axé son discours lors d’un meeting animé hier à Béjaïa sur la justice sociale qui constitue pour lui un préalable à tout développement socioéconomique. La justice sociale se concrétisera par « une
répartition équitable des richesses dans le cadre des budgets communaux et sectoriels », ces deux mots jalonnaient, tel un refrain, l’intervention du représentant du FNJS à Bejaia. « Un pays sans justice sociale, son peuple n’a rien à espérer de ses dirigeants », a-t-il martelé avant de revenir sur l’énorme retard qu’accuse la wilaya de Bejaia en matière du développement : « La wilaya a de l’argent, du potentiel et des richesses, malgré cela, elle n’occupe, malheureusement, pas la place qu’elle mérite ». Pour ce diplômé de l’ENA, ce marasme qui caractérise la wilaya de Bejaia est dû au manque de volonté politique et aux mauvais choix des hommes placés à la tête des institutions, des administrations et des entreprises de l’Etat.
Boualem Slimani