Les intempéries du mois de février et de mars n’ont pas été sans conséquences dans la commune de Bounouh, surtout lorsqu’il s’agit de dégâts causées au réseau routier et à des dizaines d’habitations, fragilisées par l’infiltration des eaux pluviales et par les affaissements. La gravité des sinistres enregistrés varie d’un village à un autre, même si on parle d’un besoin de plus de 40 millions de dinars pour au moins procéder à la remise en l’état des lieux des chemins communaux et autres voies carrossables desservant les villages touchés par les éboulements. Mais le plus grave concerne, selon le président de l’APC, 4 familles sinistrées du village Tala Khalouf, situé à quelques encablures du chef-lieu communal dont les demeures ont été classées inhabitables au terme d’un constat établi et consigné dans un procès verbal signé par la protection civil, l’APC et une commission de daïra.
Quelques jours après, le premier responsable de la commune a mis en exécution la décision de relogement de ces familles en leur réservant un compartiment de l’ancien siège de l’APC. Cette solution est temporaire, du fait qu’une autre opération de recasement est envisagée en optant pour la réhabilitation d’une partie des logements APC-CNEP, abandonnés par leur promoteur depuis maintenant plus d’une décennie. En ce sens, une demande a été faite au wali pour accorder une autorisation de crédit afin de réhabiliter la toiture des logements destinés à accueillir les familles sinistrées. A signaler que des demandes d’aides ont été adressées à l’APC par des particuliers pour encadrer les habitations de murs de soutènement lorsqu’il s’agit d’affaissements survenus prés des maisons et pour consolider les structures des habitations dont l’état nécessite une intervention .
M. Haddadi