Un SNMG à 35 000DA. De qui se moque M. Akrour ?

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Pour les candidats de la liste PST (Parti Socialiste des Travailleurs) à Bejaia, menés par le non moins célèbre syndicaliste et enseignant universitaire, Akrour Mohand Sadek, qui a animé un meeting de proximité lundi dernier à Oued Ghir, ce ne sont aucunement les élections qui apporteront les changements espérés par le peuple, mais ce serait plutôt la lutte quotidienne contre l’injustice qui permettra de construire un rapport de force permettant d’imposer la volonté populaire. « Le PST ne se fait aucune illusion sur les élections. Seules nos luttes peuvent imposer les espaces de libertés, le respect des droits démocratiques et syndicaux et la satisfaction des besoins socioéconomiques des masses populaires », affirme-t-on au PST. Pour A. Mohand Sadek, les droits démocratiques et syndicaux, chèrement acquis par de longues années de luttes, sont aujourd’hui remis en cause par le pouvoir en place qui n’hésite pas « à mobiliser son arsenal répressif et judicaire pour mater nos manifestations ». Ce meeting qui s’est déroulé sur la place publique au chef-lieu communal de Oued Ghir, a été l’occasion à ne pas rater pour les candidats du PST de dévoiler le contenu de leur programme politique. Ces derniers militent pour un salaire (SNMG) de 35 000 DA et pour la gratuité de l’école et de la santé. En somme un beau discours populiste.

En outre, dans son discours, Mohand Sadek a fustigé la politique économique du gouvernement qui, selon lui, a mis les richesses du pays entre les mains des multinationales au détriment du peuple algérien. Pour ce militant socialiste, qui a dénoncé « la mainmise des firmes étrangères sur nos richesses nationales », il est temps de récupérer ces richesses et de les mettre au service des masses populaires.

Boualem Slimani

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