Tôt hier matin, les habitants de la cité des 16 logements (Bel Air), une cité distante du chef lieu communal d’un kilomètre environ, sont montés au créneau et ont coupé le chemin communal menant vers plusieurs structures éducatives et institutions de l’état, en signe de protestation contre les conditions de vie déplorables et l’état d’insalubrité de leur cité. Sur les lieux, les protestataires étaient ivres de colère. Ils n’arrivaient pas s’expliquer le silence et l’indifférence des autorités locales. L’un des habitants a tenu à crier son amertume : « Notre cité n’a bénéficié d’aucune opération entrant dans le cadre de l’amélioration urbaine. Pire encore, les eaux usées se déversent, à l’air libre, dans un caniveau jouxtant le mur du lycée mixte »Soumani Mahmoud », avec toutes les conséquences que cela peut engendrer si des mesures adéquates ne sont pas prises en urgence. Nous avons alerté les élus locaux et les responsables de l’hydraulique à plusieurs reprises, malheureusement la situation n’a pas bougé et aucune action concrète n’est venue nous soulager. Nous étions donc acculés, obligés de manifester pour mettre un terme à cela car le danger guette nos enfants à tout moment et le risque d’apparition de maladies à transmission hydriques n’est pas à écarter ». A l’heure où nous mettons sous presse, la situation reste tendue et les protestataires ne veulent rien lâcher. Nous y reviendrons.
S. C.