Les travailleurs de l’administration communale de l’APC de Boghni ont observé hier, une journée de grève pour réclamer le versement de leurs rappels. La décision de recourir à l’arrêt de travail a été arrêtée lors d’une assemblée générale, tenue peu après 8h à la salle des délibération de la mairie, le jour même de la grève. Une AG à laquelle ont pris part la majorité de fonctionnaires.
Les représentants de la section syndicale, affiliée à l’UGTA, ont expliqué que « le recours au débrayage et le seul moyen qu’ils ont pour faire pression sur ceux qui devaient appliquer les directives de la tutelle pour honorer le payement des rappels, d’autant plus que la trésorerie communale est alimentée pour couvrir les payements ». Mais, il semblerait que, contrairement aux autres communes de la wilaya, celle de Boghni reste la seule à ne pas verser à temps les rappels de son personnel, pour des raisons liées à la lenteur observée dans l’application du nouveau régime indemnitaire et du statut particulier des communaux. Sur un autre registre, nous avons appris que même les travailleurs des corps communs n’ont pas perçu la dernière tranche de leurs rappels, ce qui signifie que des dysfonctionnements, en matière de traitement du dossier, existent. Il faut noter que les fonctionnaires chargés des traitements des 300 travailleurs, renvoient la balle à la recette intercommunale, un organisme de contrôle auquel on reproche une certaine lenteur dans la vérification des états de
versement des rappels, un état de fait qui peut être à l’origine du mécontentement des travailleurs. Enfin, il faut savoir qu’en raison de ce retard dans le versement des rappels dus aux nouvelles augmentations, les travailleurs contestataires ont tenu à réclamer le règlement de la totalité des sommes non encore versées, sans recourir au système des tranches, comme ce fut le cas dans plusieurs communes de la wilaya.
M. F.