Tizi N’Tléta a bénéficié dans le cadre des PCD de l’année en cours d’une enveloppe financière de 20 millions de dinars. Cette somme sera consacrée à la réalisation de 21 opérations qui toucheront plusieurs secteurs de développement. Selon le premier adjoint au maire, la part du lion a été donnée pour le secteur des travaux publics, du fait que pas moins de 12 opérations avaient été inscrites, entre autres, la construction de murs de soutènement et l’aménagement des pistes et des routes qui ont connu des dégradations surtout avec la réalisation des travaux de canalisation. Quant au secteur de l’hydraulique, quatre projets sont retenus dont la réalisation de conduites AEP, tout en signalant la vétusté de celles déjà existantes avec des fuites signalées ici et là dans les quatre coins de la municipalité. Pour l’assainissement, plusieurs quartiers sont dépourvus de réseau évacuateur des eaux usées. «La réalisation des réseaux d’assainissement va certes soulager les villageois qui souffrent des eaux usées qui coulent à ciel ouvert, avec tous les risques de maladie que cela contient. La rénovation des conduites AEP concernera plusieurs coins, à l’instar du quartier Alma N’Slah où les fuites ont dégradé la chaussée», dira l’adjoint au maire. Dans le même registre, l’exécutif a prévu une cagnotte conséquente pour l’achèvement de l’aire de jeu de Tadert Oufella. Toutefois, le premier adjoint considère la somme allouée insuffisante puisqu’«elle ne règle pas la totalité des lacunes de la localité alors que la nôtre a besoin d’un plan d’envergure». Il convient également de souligner que la commune vient de bénéficier d’une somme supplémentaire (PCD complémentaire) de 10 millions de dinars. Cette somme, selon notre interlocuteur, sera réservée à la réalisation du bitume bitumineux de la piste qui relié le village d’Aït L’hadj Ali au village d’Aït Abdelmoumène sur une longueur d’environ trois kilomètres. Dans le cadre des projets sectoriels, les écoles primaires, dont 3 du village d’Aït Abdelmoumène, ont bénéficié de projets de peinture, et de l’étanchéité de l’école du chef-lieu, de Tadert Oufella et Tassoukit.
B. K.
