L’eau est devenue rare dans le village Targouste (Ath lhadj), fraction d’Igoufaf, qui compte plus de 500 âmes, relevant de la commune d’Aït Yahia, distant de 15 Km de la daïra de Aïn El Hammam, qui manque de beaucoup de commodités. «Depuis plusieurs jours, nous n’avons pas reçu la moindre goutte d’eau dans nos robinets. Qu’allons nous faire cet été ?» s’interroge-t-on. La situation inquiète, en effet, les villageois à la veille de la saison des grandes chaleurs, cela même si, ces derniers sont habitués à faire avec ce manque chaque année, du fait que leurs foyers ne sont pas alimentés en cette dorée. En effet, c’est un autre calvaire qui se dessine pour cette saison encore durant laquelle, les riverains n’ont le choix que de se rabattre sur l’eau des puits et celle des citernes. En somme, cette pénurie est loin de constituer l’unique manque de cette paisible localité. En effet, celle-ci souffre le martyre dans de différents domaines. A Titre d’exemple, le village est dépourvu d’éclairage public. Les habitants vivent ainsi dans le noir et cela ne semble guère déranger les autorités municipales. «On vit dans le noir depuis des années. On a réclamé la réparation et l’installation de nouveaux lampadaires mais, nos doléances sont toujours restées sans suite», regrettent les habitants. La mise en place de ces lampadaire remonte aux années 2003-2004 et depuis rien n’a été changé au réparé.
S. Yacine