L’attente se fait languissante pour les centaines de demandeurs de logements sociaux de la commune de Chellata. «Mon rêve d’entrer un jour en possession d’un logement décent, je le caresse depuis une décennie. Un pauvre comme moi, qui occupe une masure délabrée et qui, de surcroit, ne possède pas de poche de terrain, ne peut pas aspirer à autre chose», nous dira un
demandeur de logement de Mliha. «Ce n’est certainement pas faire bon usage des ressources de l’Etat que de laisser ces logements en décrépitude, tandis que des centaines de familles côtoient la précarité», renchérit un autre postulant de Chellata. D’après M. Maibèche, le premier magistrat de la commune, un parc immobilier de dix logements socio locatifs, implanté au niveau de la localité d’Ayris, est en attente d’attribution depuis plus de cinq ans. «Nous avons recensé plus de 350 demandes en rapport avec le logement social. Le traitement des dossiers est achevé», nous fait savoir le maire. «Néanmoins, explique-t-il, nous ne pouvons pas procéder à la distribution de logements dépourvus d’eau potable. L’édile de Chellata nous confiera que la distribution de ces logements sociaux est tributaire de la mise en service de la nouvelle chaine AEP, un équipement lui aussi en… stand-by depuis des lustres.
N. M.