Plus d’une trentaine de personnes ont pris part à une session de formation sur «l’animation et conception de micro projets
écologiques», organisée le week-end dernier par l’association Etoile culturelle d’Akbou.
La rencontre a eu lieu au niveau du centre culturel de la ville avec à la clef, des séances de formation au profit d’acteurs engagés dans l’animation et l’éducation des enfants. En effet, une trentaine d’enseignants, d’animateurs de structures culturelles de jeunesse et des cadres associatifs venus des quatre coins de la willaya ont beaucoup profité de ces deux jours d’animation et d’éducation écologique. «Ces rencontres entrent dans le cadre d’un projet global intitulé Eco-Soummam, qui est un lieu de formation, d’expression et un laboratoire d’idées et de recherches», explique M. S. Loualia, vice-président de l’association. Pour autant, ce méga projet a été signalons-le, appuyé et soutenu par un bon nombre de partenaires, à l’image du ministère de la Jeunesse et des Sports, mais aussi par le programme concerté pluri acteur «Jousseur» porté par le comité français pour les solidarités internationales et l’agence française de développement. Les deux journées pédagogiques ont été encadrées et animées par M. Mohamed Naït Hamoud, ingénieur en agronomie et spécialiste dans les formations relatives au montage et à la gestion de cycle de projets associatifs. «Il faut multiplier ce genre d’initiative. L’Etoile Culturelle d’Akbou est l’une des rares associations qui s’implique entièrement dans l’environnement et le développement durable», dira-t-il. Et d’ajouter, «Inciter l’ensemble des associations à s’impliquer dans des actions environnementales. Coordonner entre les parents d’élèves et diverses associations pour mobiliser les enfants à y participer afin de leur inculquer une culture écologique. Tout cela permet aux adhérant, par la suite, de s’encadrer dans un milieu structuré». Entre temps, le formateur a abordé les différents obstacles qui handicapent les associations, notamment le volet financier. D’ailleurs, M. Naït Hamoud a expliqué aux participants le concept de la nouvelle loi pour les associations. En outre, d’autres objectifs sont également attendus au cours de ce rendez-vous. Selon notre interlocuteur, la façon dont on traite l’environnement nous appelle tous à mettre un terme à ces «agissements», et ces «atteintes», «L’environnement s’est très dégradé ces derniers temps, notamment en Kabylie. Les déchets toxiques sont partout. Les clubs verts ont pour mission de sensibiliser les gens à sauvegarder notre sphère écologique. Donc à travers ces associations à caractère écologique, nous pouvons créer un climat de pression sur les pouvoirs publics. A force que le mouvement associatif se développe, dénonce ces atteintes, il n’y aurait plus de prélèvements de sable dans les oueds, plus de déforestation et on ne jetterait plus de déchets dans les fleuves. Tels sont, en gros, les intérêts qu’on attend des mouvements associatifs conscients de leur tâche protectrice de l’écosystème», a-t-il fait remarquer.
M. Ch.

