La non ouverture d’éventuelles Masters a déclenché une grande colère parmi les étudiants de l’Ecole nationale Supérieur de Technologie (ENST) qui ont entamé un mouvement de grève illimité afin d’exposer le mécontentement de l’ensemble des étudiants. Les étudiants de l’ENST ont attribué leur recours à ce mouvement de protestation aux multiples problèmes pédagogiques. Ces derniers ont, dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, déploré le fait que l’ENST créée suite au décret 20/09 portant sur la création d’une école qui assure des formations dans le cadre du système LMD, « peine à suivre le processus normal du LMD, à savoir l’ouverture d’éventuelles Masters, tel que promis et approuvé par l’administration de l’école ». Ces protestataires veulent, à travers cette action de contestation, exprimer « la déception ressentie au sein , lesquels malgré le fait qu’ils soient sélectionnés, selon l’ordre de mérite (BAC mention bien), n’auront peut être pas la chance de suivre le cursus normal garanti par la formation LMD ». Les étudiants de l’ENST ont tenu à rappeler que « de multiples grèves ont eu lieu auparavant, dont le but était d’éviter l’atteinte d’une telle impasse, qui se sont achevées suite a des promesses qui s’avèrent aujourd’hui fictives », a ajouté la même source. Un étudiant de l’Ecole nationale Supérieur de Technologie a dénoncé le fait qu’a « moins d’une semaine des examens, nous avons su que nous ne pouvons pas suivre le cursus normal garanti par la formation LMD, pourtant cela a été approuvé par notre administration ». « C’est inadmissible ! », a-t-il dit. Ces contestataires ont exposé d’autres problèmes qui hantent le quotidien de la vie estudiantine. Il s’agit notamment du problème des infrastructures. Ils ont cité à titre illustratif, l’absence d’un siège pour l’école, et le manque des matériels pédagogiques. Outre cela, les étudiants de l’ENST dénoncent la non inscription des étudiants au niveau de la sécurité sociale, qui aurait été fatal si un incident de l’ ampleur e de la RU de Tlemcen venait à se produire ». Ces derniers déplorent également « le manque d’encadrement qui a engendré la non ouverture de certaines spécialités, ainsi que l’instabilité que vivent les étudiants due aux nombreux changements de siège et de résidence ». Les rédacteurs de ce communiqué ont indiqué que « d’après une source sure, il a été enregistré 20% des étudiants ayant des tendances suicidaires, suite aux pressions qu’ils subissent quotidiennement ».
L.O.Challal