Au moment où l’on croyait définitivement clôs le conflit opposant des chômeurs de la région à SONELGAZ et à la société de gardiennage SPACE, grâce à l’intervention du wali qui a tranché en faveur des chômeurs en ordonnant que quelques modalités de recrutement, à l’origine de ce conflit, soient abandonnées (voir notre édition N° 305 du jeudi 31 mai), voilà que le collectif représentant les protestataires réagit par une requête faxée, le jour même, au premier magistrat de la wilaya.
Ce dernier a été en effet, interpellé par les chômeurs pour une nouvelle intervention auprès des deux sociétés, afin que soit réactivé le recrutement de 69 autres agents de sécurité par la SPACE au profit de SONELGAZ, opération prévue en 2011 puis gelée pour les mêmes motifs. Ces jeunes s’appuient sur le procès verbal de la réunion du 03/08/2011 qui a regroupé au siège de l’APC de M’Chedallah, le P/APC, la représentante de la DREM de Tizi-Ouzou, celui de l’AWEM de Bouira, le chef de l’agence ANEM de M’Chedallah et, enfin, le secrétaire général de la daïra. Dans ce procès verbal, dont une copie nous a été transmise, nous citerons, entre autres revendications des chômeurs, celle faisant référence à la suppression du dossier du document attestant du niveau d’instruction exigé par la société de gardiennage, chose qui a été accordée par l’ensemble des partenaires, lit-on dans ce document, avec la mise sur pied d’une commission de suivi composée des représentants de l’APC et de la daïra, l’inspection du travail, de la DEW, à coté de 06 représentants des chômeurs nommément cités dans le procès-verbal. Vu que l’intervention du wali a ciblé uniquement la nouvelle opération de recrutement de 8 agents de sécurité au profit du siège local SONELGAZ, les représentants des chômeurs reviennent à la charge pour exiger à ce que soit relancée celle des 69 postes de 2011. Cela pour qu’un maximum de chômeurs soient recrutés, tiennent-ils à souligner. A noter que l’agence SONELGAZ de M’Chedallah a été maintenue fermée durant la journée de jeudi et qu’elle risque de le demeurer longtemps, si l’on se fie aux dires de ces jeunes qui semblent plus que jamais décidés. Ainsi, sauf nouvelle intervention du wali pour débloquer la situation, la fermeture de ce siège risque d’entacher l’opération de relève des compteurs et de facturation.
Ce qui revient à conclure que la comptabilité de cette société (SONELGAZ) risque d’être sérieusement perturbée et, aussi, de laisser une nouvelle fois des plumes.
Oulaid Soualah