«Où sont passer les promesses de Bouteflika ?»

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«On veut nos logements », a réclamé, avec une grande colère, l’un des citoyens qui se sont rendu, hier, au siège de la Maison de la presse Tahar-Djaout, afin de réclamer leur droit d’obtention d’un logement auprès de l’Agence d’amélioration et du développement du logement (AADL), et ce, dans le cadre du programme des 10 000 logements destinés à la « location de vente » lancé en

« On a rien bénéficié de l’Etat, depuis 2001 en attend la réalisation de ces logements, mais apparemment y a rien, on ne sait pas est-ce que le président de la République est au courant de ce problème ou pas », s’interroge-t-il sur les raisons qui empêchent l’Etat de réaliser ces logements Une autre dame, de sa part, n’a pas manqué d’exprimer sa colère vis-à-vis se comportement. «Nous sommes 11 personnes habitant le même logement, et nous avons rien bénéficié du programme 2001, malgré qu’on a eu l’accord pour notre demande, et ce depuis presque sept ans», ajoutant que : « beaucoup d’autres personnes qui possèdent déjà un logement ont pu bénéficier d’un logement dans le cadre de ce programme.»

En effet, ces citoyens ont eu l’accord de l’AADL pour l’obtention d’un logement et, en se présentant auprès de cette agence, ces derniers ont reçu un engagement à souscrire au programme de 65 000 logements destinés à la location de vente, réalisé par la Cnep-banque : « Depuis, ni la Cnep, ni l’AADL, n’a tenu son engagement », a indiqué l’un des protestataire, malgré que : «nous avons accepté l’augmentation des échéances mensuels calculées sur la base du montant restant après le versements de l’apport initial, il s’agit de 1% pour le F3 et de 2% pour le F4 », ajoute-il.

Par ailleurs et d’après les dires de ces protestataires, l’ensemble des wilayas ont bénéficié de ce programme, à part la wilaya d’Alger. Les citoyens qui ont bénéficié d’un accord sur leur demande de logement AADL en 2001, comptent organiser un mouvement de protestation, le mercredi 29 décembre, et ce, au niveau du siège de la direction générale de l’AADL à Saïd Hamdine.

Lynda Louifi

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